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2.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):120, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586684

ABSTRACT

Introduction Les unités de soins intensifs respiratoires (USIR) sont des structures prenant en charge de patients présentant une défaillance respiratoire aiguë ou chronique. C’est une structure spécialisée dans les techniques d’oxygénation et de ventilation des patients, non invasives ou invasives avec du personnel formé. Durant l’épidémie de SARS-CoV-2 l’un des points critiques de la prise en charge des patients est la saturation des lits disponibles en réanimation. Dans ce contexte les USIR apparaissent comme des unités intermédiaires spécialisées, prenant en charge uniquement la défaillance respiratoire. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, réalisée au sein de l’USIR du CHU de Toulouse durant la période allant du 1er avril 2020 au 31 avril 2021 chez des patients atteints d’une pneumopathie hypoxémiante à SARS-CoV-2 prouvée par PCR et qu’ils nécessitaient une oxygénothérapie supérieure ou égale à 6L/min pour obtenir une saturation supérieure ou égale à 92 %. Les analyses statistiques sont uniquement descriptives. Les données ont été récoltées par le dossier informatique et comprennent: âge, sexe, comorbidités, provenance et service de sortie, durée d’hospitalisation, OHD, CPAP, décubitus ventral vigil, embolie pulmonaire, décès. Résultats Nous avons inclus 173 patients atteints de pneumopathie à SARS-CoV-2 ayant bénéficié d’une prise en charge en USIR, avec moyenne d’âge de 61 ans, un sex-ratio était de 3 hommes pour 1 femme. La durée moyenne du séjour était de 5,7 jours. Huit patients (5 %) ont fait une embolie pulmonaire. Sur les 173 patients, 48 patients (28 %) venaient des urgences, 114 (66 %) de service de médecine traditionnelle, 10 (5,5 %) ont été transférés du service de réanimation. Deux patients ont développé un COVID nosocomial. Cent quinze patients (66 %) sont sortis vers un service traditionnel, 37 (21 %) vers la réanimation, 6 (3 %) sont sortis directement au domicile, 5 (3 %) en service de rééducation. Les patients ont bénéficié de: OHD pour 148 patients (86 %), CPAP pour 112 patients (65 %), DV vigile pour 88 patients (51 %). Trente et un patients ont nécessité une intubation durant leur séjour à l’USIR (18 %). Dix patients (5,5 %) sont décédés, dont 6 intubés. Dix patients sont décédés après le transfert en réanimation, soit un total de 11,6 %. Conclusion La période pandémique actuelle permet de souligner l’intérêt majeur de structures intermédiaires comme les USIR au sein des structures hospitalières avec des équipes formées aux prises en charges de la défaillance mono-organe respiratoire.

3.
Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):66-67, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586578

ABSTRACT

Introduction Dès le début de l’épidémie COVID-19, l’intérêt de l’échographie thoracique a été souligné, tant dans le diagnostic que comme facteur pronostique. Cependant, même si les lésions élémentaires sont connues, leur fréquence et leur répartition ont été moins décrites. Le but de cette étude est de décrire la sémiologie échographique des pneumonies COVID-19 hospitalisées. Méthodes Étude prospective multicentrique de mars à juin 2020. Inclusion des patients hospitalisés en pneumologie dans 15 centres du G-ECHO pour une pneumonie COVID-19 prouvée par scanner thoracique typique±PCR nasopharyngée. Une échographie thoracique était réalisée dans les 24h de la réalisation du scanner thoracique. Résultats 106 pts ont été inclus (âge médian 62 [30 à 90]). Le délai entre les premiers signes et l’hospitalisation était de 8jours (0 à 26). À l’arrivée, 67 % des pts étaient en air ambiant et 33 % sous oxygène. 10,4 % des pts avaient une atteinte scannographique <10 %, 32,1 % de 10 à 25 %, 35,8 %, de 25 à 50 %, 19,8 % de 50 à 75 % et 0,9 %>75%. 8 zones échographiques ont été analysées chez les 106 pts, soit 846 zones. Les signes retrouvés étaient des lignes B éparses (27%), un syndrome alvéolaire sous pleural (12 %), une irrégularité de la ligne pleuropulmonairere (12 %), des lignes B confluentes (10 %), un syndrome alvéolaire franc (>2cm de profondeur) (3 %). 34% des zones explorées étaient normales. Les lignes B éparses et confluentes et l’irrégularité de la lige pleuro pulmonaire étaient réparties sur toutes les zones. Les syndromes alvéolaires prédominaient nettement dans les zones postéro-inférieures. Une atteinte de la totalité des 8 zones explorées était retrouvée chez 23 % des pts, 52 % avaient une atteinte de 5 à 7 zones, 25 % avaient une atteinte de 4 zones ou moins. Aucun n’avait une écho normale. 11 pts avaient une pleurésie, toujours de moins de 1cm et jamais ponctionnée. 11 pts avaient une dysfonction diaphragmatique, 45 % d’entre eux ont eu une évolution défavorable versus 12 % en l’absence de dysfonction. L’extension des lésions à l’échographie était corrélée à l’extension des lésions scannographiques. Conclusion La pneumonie COVID donne avant tout un syndrome interstitiel hétérogène de répartition diffuse et parfois un syndrome alvéolaire prédominant aux bases. Les pleurésies sont rares. L’écho est très sensible (100 % dans cette population de patients hospitalisés). Le degré d’atteinte échographique est corrélée à l’extension des lésions scannographiques.

4.
Rev Mal Respir ; 38(8): 853-858, 2021 Oct.
Article in French | MEDLINE | ID: covidwho-1333734

ABSTRACT

INTRODUCTION: Complications following COVID-19 are starting to emerge; neurological disorders are already described in the literature. CASE REPORT: This case is about a 20-year old male with a severe COVID-19, hospitalized in a Reanimation and Intensive Care Unit with an Acute Respiratory Distress Syndrome, thromboembolic complication and secondary bacterial infection. This patient had a non-specific neurological disorder with a pseudobulbar palsy, (MRI, ENMG and lumbar puncture were normal), associated 4 months later with persistent left shoulder motor deficit and respiratory failure. Respiratory and neurological check-up led to a diagnosis of the Parsonage-Turner syndrome or neuralgic amyotrophy affecting C5-C6 nerve roots, the lateral pectoral and phrenic nerves at the origin of the scapular belt, amyotrophy and left diaphragm paralysis. CONCLUSIONS: This case shows that persistant dyspnoea after COVID 19 infection should lead to a search for a diaphragmatic cause which is not always the result of Reanimation Neuropathy but may also indicate a neuralgic amyotrophy. It is the fourth case of neuralgic amyotrophy following COVID-19. This brings the medical community to consider the risk of diaphragm paralysis apart from critical illness polyneuropathy. Respiratory muscle evaluation and diaphragmatic ultrasound should be considered in case of persistent dyspnoea.


Subject(s)
Brachial Plexus Neuritis , COVID-19 , Respiratory Paralysis , Brachial Plexus Neuritis/diagnosis , Brachial Plexus Neuritis/etiology , Humans , Male , Phrenic Nerve , Respiratory Paralysis/diagnosis , Respiratory Paralysis/etiology , SARS-CoV-2 , Young Adult
5.
Respir Med Res ; 80: 100822, 2021 Nov.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1303663

ABSTRACT

INTRODUCTION: Given the pathophysiology of coronavirus disease 19 (COVID-19), persistent pulmonary abnormalities are likely. METHODS: We conducted a prospective cohort study in severe COVID-19 patients who had oxygen saturation<94% and were primarily admitted to hospital. We aimed to describe persistent gas exchange abnormalities at 4 months, defined as decreased diffusing capacity of the lungs for carbon monoxide (DLco) and/or desaturation on the 6-minute walk test (6MWT), along with associated mechanisms and risk factors. RESULTS: Of the 72 patients included, 76.1% required admission to an intensive care unit (ICU), while 68.5% required invasive mechanical ventilation (MV). A total of 39.1% developed venous thromboembolism (VTE). After 4 months, 61.4% were still symptomatic. Functionally, 39.1% had abnormal carbon monoxide test results and/or desaturation on 6MWT; high-flow oxygen, MV, and VTE during the acute phase were significantly associated. Restrictive lung disease was observed in 23.6% of cases, obstructive lung disease in 16.7%, and respiratory muscle dysfunction in 18.1%. A severe initial presentation with admission to ICU (P=0.0181), and VTE occurrence during the acute phase (P=0.0089) were associated with these abnormalities. 41% had interstitial lung disease in computed tomography (CT) of the chest. Four patients (5.5%) displayed residual defects on lung scintigraphy, only one of whom had developed VTE during the acute phase (5.5%). The main functional respiratory abnormality (31.9%) was reduced capillary volume (Vc<70%). CONCLUSION: Among patients with severe COVID-19 pneumonia who were admitted to hospital, 61% were still symptomatic, 39% of patients had persistent functional abnormalities and 41% radiological abnormalities after 4 months. Embolic sequelae were rare but the main functional respiratory abnormality was reduced capillary volume. A respiratory check-up after severe COVID-19 pneumonia may be relevant to improve future management of these patients.


Subject(s)
COVID-19 , Lung Diseases, Interstitial , Pneumonia , Humans , Oxygen Saturation , Prospective Studies , SARS-CoV-2
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